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16 février 2008

Le Mozart du Pathétique

Ce soir nous avons regardé avec la Principauté quelques un des courts métrages que j’avais acheté à Clermont.

Le vendeur de la Fnac m’avait dit, « vous devriez prendre celui là, c’est un morceau d’anthologie ». Me voila donc parti avec sous le bras pour 6€, « Le Mozart des Pickpockets » de Philippe Pollet-Villard. Le pitch pouvait paraître attirant. « Philippe et Richard, deux pickpockets maladroits se retrouvent associés à un enfant sourd et muet ».

Mozart_PickpocketsLe film dure 31 minutes… au bout de 10 minutes on se dit, mon dieu que c’est mauvais, mais on se dit que cela va quand même décoller… 20 minutes plus tard, c’est toujours aussi plat, sans humour, et très très mal joué… Et voila c’est fini. Vraiment TRÈS mauvais. On se demande comment ils ont pu avoir le Grand Prix International a Clermont l’an passé… et bien d’autres prix.

Bon, foutu pour foutu, on tente le deuxième film « La Baguette »… toujours de Philippe Pollet-Villard avec les deux même acteurs… et bien sur toujours aussi mauvais. Forfait pour le troisi ème film « Ma Place sur le Trottoir »… ça doit être tout aussi mauvais.

Avant de me mettre à écrire ce post, j’ouvre le premier chapitre du livre de ce même auteur généreusement donné avec le DVD… tout aussi mauvais… classique, sans intérêt, mal écrit sur le même style scolaire… on dirait une dissertation d’un élève de 5° ! Aller, pour le fun, quelques début de paragraphe… ça vous donnera une idée de la médiocrité de l’auteur.

« Mon père, je m’en souviens, n’était pas présent le jour de ses obsèques »

« Du boute de la table, et du haut de sa phénoménale hilarité, ma sœur criait (…) »

« On pouvait lire ça dans son regard, ce désir d’être la dernière en date, mais personne (…) »

« Je me souviens du bruit des couverts, tous ces éclats de rire et de tintements de verres réunis, toutes ces choses (…) »

« Je me souviens d’une de ses anciennes maîtresses que je voyais ce jour là (…) »

« Un instant, j’ai senti le regard de cette femme, cette ex-maitresse de mon père, se poser sur moi. »

…le roman s’appelle « La Fabrique de Souvenir »… pour moi ce soir avec Philippe Pollet-Villard c’est plutôt la Fabrique de l’Oubli…

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